La cup menstruelle est une protection périodique écologique et économique, qui a le vent en poupe depuis quelques années. Et pour cause, contrairement aux tampons et aux serviettes jetables, elle est réutilisable et respecte davantage la flore vaginale de la femme ! La coupe menstruelle, tout comme la culotte menstruelle, doit être sélectionnée avec soin. Dans cet article, vous découvrirez, justement, comment choisir une cup menstruelle, en fonction de vos besoins.
Pourquoi adopter la cup menstruelle ?
Une protection hygiénique écolo
La cup menstruelle, contrairement à d’autres protections hygiéniques, respecte l’environnement. En effet, comme elle est réutilisable, elle s’avère donc bien moins polluante, que des serviettes et tampons à usage unique. Pour information, à l’échelle mondiale, la consommation de serviettes hygiéniques jetables s’élèverait à 1447 par seconde. Soit, environ 45 milliards par an ! De ce fait, la coupe menstruelle constitue une excellente alternative écolo et zéro déchet, aux protections périodiques à usage unique. En moyenne, il est possible de la conserver entre 5 et 10 ans.
La cup menstruelle, une solution économique
La cup est une protection menstruelle très avantageuse financièrement. Et pour cause, elle coûte seulement une dizaine, voire une vingtaine d’euros, et sa durée de vie s’étend sur quelques années ! La coupe menstruelle est donc un achat qui se rentabilise rapidement. Bon à savoir : en moyenne, une femme dépenserait entre 100 et 150 € par an, en serviettes et tampons jetables.
Une protection périodique efficace qui respecte la flore vaginale
Contrairement aux tampons, la cup n’assèche pas le vagin et ne déséquilibre pas la flore vaginale. L’explication ? Elle n’absorbe pas les sécrétions vaginales, et par conséquent n’agresse pas la flore vaginale ! Outre le fait que la cup respecte la flore vaginale, elle s’avère également très efficace et pratique à utiliser au quotidien. Par ailleurs, elle se révèle, bien souvent, plus hygiénique que la grande majorité des protections hygiéniques à usage unique.
Choisir une cup menstruelle : les critères à prendre en compte !
Matériaux
En principe, une cup est fabriquée à partir de l’un des matériaux suivants : le silicone, le caoutchouc, ou encore, l’élastomère thermoplastique. Les modèles en silicone sont, généralement, plus durables et hygiéniques, et respectent davantage la santé de la femme. Pourquoi ? La raison est simple : le silicone médical a l’avantage de ne retenir ni le bisphénol, ni le parfum, ni le latex. Il est, d’ailleurs, reconnu comme étant atoxique et stable. Par conséquent, il est préférable de privilégier une coupe menstruelle élaborée à partir de silicone médical.
Taille
En général, les fabricants proposent deux tailles de cup, à savoir : petite ou grande. La cup menstruelle de petite taille a une contenance de 20 à 25 ml. Quant à la cup de grande taille, elle a une capacité de 25 à 30 ml. Les modèles de petite taille s’adressent aux jeunes femmes, encore vierges, qui pratiquent du sport régulièrement, qui ont une vingtaine d’années avec un flux léger, ou alors, qui n’ont jamais accouché par voie basse. Les coupes de grande taille sont plutôt adaptées aux femmes avec un flux abondant, ou bien, qui ont déjà accouché par voie basse.
Une cup trop petite provoque des fuites, n’adhère pas suffisamment aux parois vaginales, et glisse à l’intérieur du vagin. À l’inverse, un modèle trop grand entraine de la gêne au moment de l’enfilage et du déploiement dans le vagin, et peut même parfois causer des douleurs.
Rigidité
Une coupe menstruelle est considérée comme souple, si elle se plie facilement . À contrario, si elle se courbe difficilement, la cup est alors considérée comme rigide. Pour les débutantes, mieux vaut privilégier un modèle qui s’installe aisément et qui se retire rapidement. Les coupes rigides, quant à elles, s’adressent plutôt aux femmes qui sont déjà initiées.
Intensité du flux
En principe, une cup menstruelle peut recueillir l’équivalent en flux de ce que deux à trois tampons absorbent. La contenance de la cup désormais connue, il suffit désormais de déterminer l’intensité de son flux :
- Léger : le changement de protection doit intervenir, en moyenne, toutes les six heures;
- Normal : le changement de protection doit alors avoir lieu toutes les quatre à six heures;
- Abondant : le changement de protection doit s’effectuer toutes les deux à quatre heures.
Types de tige
Il existe différents types de tige, à savoir :
- Tige en forme de boule : elle s’adresse aux femmes ayant besoin d’une coupe menstruelle plus courte en longueur, mais qui souhaite tout de même avoir une tige de façon à pouvoir l’attraper. Il existe plusieurs types de tiges en boule. Certaines d’entre elles sont totalement sphériques, d’autres sont légèrement aplaties sur les côtés;
- Tige plate: elle est particulièrement pratique. En effet, elle offre une zone plate qui s’avère très utile pour placer ses doigts;
- Tige en forme d’anneau : il s’agit d’un modèle idéal pour les femmes qui préfèrent insérer leurs doigts dans la tige pour l’attraper. Grâce à l’anneau, les doigts ne glissent pas, et par conséquent, la difficulté pour récupérer la cup logé dans le vagin est moindre;
- Tige en forme de bâton : elle peut être solide ou creuse, courte ou longue. L’extrémité de la tige bâton peut être arrondi, plat, en pointe, ou alors, arborer une petite boule;
- Absence de tige : les initiées n’ont en général aucun mal à retirer la cup, et n’ont pas besoin forcément de tige. Si la coupe menstruelle n’a plus de secret pour vous, vous pouvez choisir alors un modèle sans tige, ou alors, dont la tige peut être facilement coupée.
Choisir une cup menstruelle : finalement, que retenir ?
Choisir une cup menstruelle n’est pas si compliqué, si l’on procède méthodiquement. L’un des critères les plus importants à prêter attention est sans aucun doute la taille de la cup. Et pour cause, cet élément conditionne le confort et la facilité d’utilisation de la coupe menstruelle !
Prenez soin de vous;
Je suis amoureuse des langues, je parle le français (ma langue maternelle) et l’anglais puis j’apprends activement le portugais et le japonais. Je suis très engagée dans les causes environnementales et je tends vers une vie simple et plus connectée à la nature.