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La cigarette électronique, un outil pour accompagner le sevrage tabagique

par Corentin

Selon une étude Santé Publique France, plus de 3 adultes sur 10 déclaraient fumer en 2020. La cigarette électronique aurait aujourd’hui environ 3 millions d’adeptes. En revanche, on remarque une réduction significative des ventes de tabac et des traitements nicotiniques d’aide à l’arrêt du tabac. Découvrez dans cet article les raisons qui font d’elle un excellent outil pour accompagner le sevrage tabagique.

La cigarette électronique constitue un moyen efficace pour se sevrer du tabac

D’après les découvertes et les connaissances scientifiques actuelles, il se pourrait que vapoter soit moins dangereux que fumer. Pour plus d’informations, rendez-vous sur Myvaps un blog sur l’univers de la vape. De façon concrète, une cigarette classique contient plus de 4 000 substances chimiques dont 400 sont cancérigènes. Cependant, la cigarette électronique, quant à elle, ne contient que quatre ingrédients : une base composée de glycérine végétale et de propylène glycol, d’arômes et de la nicotine.

Il existe des liquides sans nicotine, de cette manière, le fumeur peut modeler lui-même le taux de nicotine. La combustion du tabac étant dangereuse pour le poumon, ici le mode de fonctionnement diffère, la cigarette électronique est destinée à vaporiser un liquide. Elle s’inscrit réellement alors dans une démarche de sevrage tabagique.

L’avis favorable des tabacologues

Les tabacologues avancent que la cigarette électronique contient moins de substance toxique qu’une cigarette classique. Elle représente donc moins de risque pour la santé. Les substances toxiques telles que les goudrons, gaz toxique (monoxyde de carbone, acide cyanhydrique, ammoniac, oxyde d’azote) et les métaux lourds (plomb, chrome, calcium) ne sont pas présentes dans une cigarette électronique.

Un autre aspect de la cigarette électronique est qu’elle ne provoque pas la formation de monoxyde de carbone. Il s’agit d’un gaz toxique qui se forme lors de la combustion de la cigarette. Elle a la propriété de se fixer aux globules rouges en lieu et place de l’oxygène. Ceci provoque une moins bonne oxygénation des organes. Pour y remédier, le corps augmente la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui accroît les risques d’accident cardiovasculaires sur le long terme.

Par ailleurs, il existe des études qui affirment que les fumeurs qui « vapotent » parviennent à réduire leur consommation de cigarette classique.

Les recommandations de bon usage

Les experts et les autorités de santé s’accordent sur plusieurs aspects :

  • Pour le succès d’un sevrage tabagique, le dosage en nicotine est un critère très important. Le taux doit donc être envisagé avec beaucoup de sérieux et en commun accord avec le tabacologue.
  • Pour accompagner un sevrage tabagique, les substances nicotiniques de référence (gommes, pastilles à sucer, patchs) dont le dosage parfaitement maîtrisé demeure le traitement de référence. Il faut y associer des thérapies comportementales et cognitives.
  • Un bon nombre de précautions d’usage s’imposent : il faut donc éviter de « vapoter » en présence de jeunes enfants (même en absence de réel danger). Préférez des liquides fabriqués en Europe dont la composition est connue et certifiée. Il ne faut pas vapoter en continu, mais plutôt sur des plages de quelques minutes, voire des heures.

Voilà autant de facteurs dont il faut tenir compte pour opter pour la cigarette électronique si votre désir est de limiter la prise de la cigarette conventionnelle.

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