Le saviez-vous ? La chute de cheveux est un processus tout à fait normal. En effet, un être humain perdrait, en moyenne, entre 50 à 100 cheveux par jour. Il s’agit du renouvellement naturel de la chevelure. Toutefois, une perte de cheveux n’est pas toujours anodine, en particulier, lorsqu’elle s’intensifie ! L’alopécie est un terme médical, qui désigne une perte de cheveux laissant la peau partiellement, voire parfois même, totalement nue. Qu’est-ce que l’alopécie ? Quand faut-il s’alarmer ? Pour en savoir plus sur le phénomène de chute de cheveux, poursuivez sans plus tarder la lecture de cet article.
Le cycle de vie des cheveux
Un être humain possède entre 150 000 et 200 000 cheveux. En moyenne, un cheveu a un cycle de vie de 5 ans, après quoi, il meurt et tombe. Chaque follicule capillaire a jusqu’à 20 cycles capillaires : il est donc inutile de s’inquiéter outre mesure de la chute d’un cheveu. La vie d’un cheveu est ainsi rythmée par 20 à 30 cycles pilaires qui s’enchaînent. Chaque cycle pilaire se compose de 3 phases, à savoir :
- Anagène : il s’agit de la première phase, qui correspond à la pousse du cheveux. Elle dure environ 4 à 6 ans chez les femmes, contre 2 à 4 ans chez les hommes;
- Catagène : il s’agit de la seconde phase du cycle pilaire. Elle se réfère à l’arrêt de la croissance du cheveu. Que ce soit chez les hommes ou les femmes, elle s’étend sur 3 semaines;
- Télogène : il s’agit de la dernière phase. Elle correspond à la chute du cheveu et dure 1 à 3 mois.
Il est bon de souligner que le nombre de cheveux qui poussent est toujours largement supérieur au nombre de cheveux qui tombent. Si par exemple, 80 à 85% de nos cheveux sont en phase anagène, alors 15 à 20% sont en phase télogène et seuls 1 à 2% sont en phase catagène.
Alopécie : qu’est-ce que c’est ?
Il arrive que la chute de cheveux s’intensifie et ne soit plus compensée par la repousse proportionnelle : on parle alors d’alopécie ! Une chute de cheveux est considérée comme anormale, lorsque l’on perd plus de 60 cheveux par jour sur une longue période (plusieurs mois). Il existe différents types d’alopécie, dont notamment :
- Calvitie ou alopécie androgénétique : il s’agit d’une raréfaction de la chevelure. Elle est généralement localisée au niveau du front chez l’homme et plus diffuse chez la femme. La calvitie est une alopécie progressive. Par ailleurs, l’hérédité semble avoir une influence majeure sur l’apparition de l’alopécie androgénétique;
- Alopécie cicatricielle : elle est causée par une lésion définitive du cuir chevelu, en raison d’une maladie, ou bien alors, d’une infection de la peau, comme le psoriasis, par exemple;
- Teigne : il s’agit d’une infection à champignons du chevelu. Elle constitue d’ailleurs la cause la plus fréquente d’alopécie chez l’enfant. Heureusement, la plupart du temps, le repousse des cheveux s’opère chez l’enfant;
- Pelade ou alopécie en plaques : il s’agit d’une maladie auto-immune. Elle se caractérise par la chute complète des cheveux et/ou des poils sur de petites parties de la peau;
- Effluvium télogène : il s’agit d’une alopécie qui se manifeste par une chute soudaine et temporaire de cheveux. En général, elle intervient à la suite d’un choc physique ou émotif, d’une grossesse, d’une opération chirurgicale, d’une perte de poids importante, etc.
À noter que la perte de cheveux peut être déclenchée par différents éléments. En effet, un déséquilibre hormonal, une carence nutritionnelle, ou bien encore, un traitement de chimiothérapie, peut entraîner une chute de cheveux anormale.
Les causes de la chute de cheveux
Plusieurs facteurs peuvent être l’origine de la chute de cheveux, dont notamment :
- Changement de saison : le printemps et l’automne sont des périodes propices à la chute de cheveux. En effet, tous les animaux à poils, dont l’être humain, passent par une mue à l’entrée et la sortie de l’hiver. Il est donc inutile de s’inquiéter, en cas de perte de cheveux plus importante, au début du printemps ou de l’automne;
- Régime trop strict : suivre un régime trop restrictif entraîne parfois des carences. Or, une carence en zinc, en magnésium, en calcium, ou bien encore, en fer peut provoquer une accélération de la chute des cheveux;
- Bouleversement hormonal : la grossesse, l’accouchement et la ménopause influent sur les hormones. Par exemple, lors de la grossesse, le taux d’oestrogènes et progestérones augmentent significativement. Les cheveux sont donc protégés et en pleine forme. Seulement, après l’accouchement, le contraire se produit : le taux d’hormones chute. La phase de croissance se stoppe pour laisser place à la phase catagène, puis télogène. Résultat, quelques mois plus tard, les femmes remarquent que leurs cheveux tombent;
- Stress et dépression : il n’est pas rare qu’ils soient à l’origine de l’alopécie, notamment, de la pelade. Pour rappel, la pelade est une forme particulière de perte de cheveux;
- Anesthésie : il s’agit d’une autre cause l’alopécie. Les produits utilisés lors de l’anesthésie générale étant toxiques pour la racine, les cheveux meurent, puis tombent. Toutefois, pas d’inquiétude : en règle générale, les cheveux finissent toujours par repousser.
Chute de cheveux : finalement, quand faut-il s’inquiéter ?
L’alopécie devient préoccupante lorsque les cheveux se mettent à tomber par poignées ou par plaques, sans raison apparente ! Quoiqu’il en soit, il est recommandé de consulter, en cas de chute de cheveux supérieure à 60 cheveux par jour sur une longue durée (quelques mois).
Prenez soin de vous et de vos cheveux;
Je suis amoureuse des langues, je parle le français (ma langue maternelle) et l’anglais puis j’apprends activement le portugais et le japonais. Je suis très engagée dans les causes environnementales et je tends vers une vie simple et plus connectée à la nature.